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Le conflit social reste bloqué au sein du service de propreté publique à Molenbeek

Les discussions entre le personnel du service de propreté publique de la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean et la bourgmestre n'ont abouti à aucun résultat mercredi. Les syndicats réfléchissent à la suite du mouvement mais la grève est temporairement suspendue.

La grève du personnel communal a été levée mercredi matin après l'échec des négociations avec la bourgmestre Catherine Moureaux (PS). "Elle refuse toutes les propositions, la concertation n'est plus possible", affirme le syndicaliste Mohamed Adllal (CSC-ACV). La bourgmestre n'était pas disponible pour commenter cette annonce dans l'immédiat.

Depuis le 12 septembre, les balayeurs et les employés ont cessé de travailler en raison de conditions de travail difficiles. Ils indiquent ne plus être en mesure de faire leur travail. Un grand nombre d'entre eux sont absents depuis longtemps et beaucoup souffrent de hernies ou de problèmes de dos. La plupart des employés des services de nettoyage ont entre 45 et 63 ans.

Pour résoudre ce problème, les syndicats réclament une augmentation des salaires et souhaitent que les plus de 55 ans travaillent quatre jours par semaine au lieu de cinq. Ils demandent aussi le recrutement de personnel supplémentaire.

Les syndicats ont déposé un préavis de grève jusqu'au 19 septembre. Le front commun a néanmoins décidé de lever la grève après la réunion avec la bourgmestre Catherine Moureaux. Selon Mohamed Adllal, cette rencontre a surtout prouvé que "la concertation n'est plus possible". "Il n'y a plus d'espoir de solution, la bourgmestre refuse toute solution et regarde les syndicats avec mépris."

Les syndicats étudieront dans les prochains jours quelle suite donner au mouvement. Ils pourraient notamment étendre la grève à d'autres services communaux de Molenbeek-Saint-Jean.

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