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Le pape François va présider la messe dimanche matin sur le coup de 10h00 devant quelque 37.500 personnes au stade Roi Baudouin, à Bruxelles. La température particulièrement fraîche n'a pas refroidi l'enthousiasme des fidèles.
Avant l'arrivée des premiers rayons de soleil, ils étaient nombreux à se masser dans les principales gares bruxelloises, à arpenter les couloirs et à se diriger vers le métro. La ligne 6 en direction du stade Roi Baudouin avait des allures de soir de match, à la différence près qu'on ne voyait pas de couleur rouge, propre aux Diables rouges, et que l'heure était bien trop matinale pour une rencontre de football. Il n'en reste pas moins que les rames de métro étaient bondées.
"Je n'ai pas de ticket, mais je tenais à venir près du stade", confiait Martine, soucieuse de ne pas manquer l'événement, et déçue de ne pas avoir su se procurer le précieux sésame.
Les fidèles venaient d'ailleurs d'un peu partout et beaucoup de langues étrangères étaient audibles dans les travées du stade, certains tenant fermement leur drapeau, dont l'un d'entre eux aux couleurs brésiliennes.
Vers 07h30, les abords du stade Roi Baudouin étaient noirs de monde à chaque entrée. Des files un peu anarchiques se formaient ici et là, mais toujours dans le calme. L'enthousiasme était palpable pour les fidèles à l'idée d'assister à une messe, dans un tel stade et surtout présidée par le Saint-Père.
Vers 09h00, les abords étaient beaucoup plus clairsemés autour du stade. Un seul invité manquait encore à l'appel, le pape François, attendu impatiemment par les fidèles.
