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Des écoles bruxelloises empêchent-elles les enfants d'échanger en arabe dans la cour de récré?

Une école à Louvain propose désormais aux élèves des cours de langue arabe. Au nord du pays, ce fait d'actualité sucite une vive polémique. Mais à l'inverse, est-ce véridique que des écoles bruxelloises empêchent les enfants de parler une langue étrangère?

C’est la polémique de la rentrée. À Louvain, le très réputé Holy Trinity College Preparatory School propose désormais aux élèves de sixième secondaire de suivre des cours d’arabe.

Une nouveauté qui a scandalisé l’extrême-droite flamande pour qui l’apprentissage des mathématiques et du néerlandais doit être la seule priorité de l’école. En Wallonie, aucune école ne propose pour l’instant de cours d’arabe, mais le décret l’autoriserait au même titre que l’italien, l’espagnol, le chinois ou le russe.

Cette actualité nous permet de revenir sur cette croyance : à Bruxelles, certaines écoles empêchent-elles les enfants d’échanger en arabe dans la cour de récré ?

C'est totalement faux, selon l'échevine de l'instruction publique francophone à Bruxelles.

La seule chose qui lui est revenue, c'est que des enseignants dans les écoles flamandes de Bruxelles ont incité leurs élèves à parler le néerlandais plutôt qu'une autre langue. Soyons clairs : "inciter" et pas "interdire". Le but était d'encourager la maîtrise d'une des langues nationales. La consigne était valable pour l'arabe, le français ou n'importe laquelle des 104 langues parlées dans la capitale.

Sur ce fameux cours de langue arabe qui sera donné dans l'école à Louvain, il faut savoir qu'aucun décret n'interdit l'apprentissage de l'arabe à l'école, mais à Bruxelles et en Wallonie, aucun établissement ne le propose. Ce serait possible comme seconde langue moderne à partir de la 3ème secondaire dans le sud du pays. Il faut alors avoir suffisamment d'élèves et trouver des professeurs.

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