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Dans le cadre de la Journée internationale sans tabac, l'ASBL Fares (Fonds des affections respiratoires) et son équivalent néerlandophone VRGT mènent une action de sensibilisation ce vendredi au Carrefour de l'Europe, devant la gare centrale à Bruxelles. Les organisations et leurs partenaires y donnent des animations gratuites pour faire comprendre les effets de la consommation de tabac et expliquent aux fumeurs comment y mettre fin avec l'aide d'un tabacologue.
Le mode de vie (alimentation, tabagisme et exercice) est le facteur de risque le plus important pour les maladies cardiovasculaires et certains cancers comme ceux des poumons et du côlon, rappellent le Fares et la VRGT.
En 2020, 9.413 décès étaient dus au tabac, soit 7 % du total des décès répertoriés cette année-là en Belgique, d'après Sciensano. Même si ce nombre est en baisse, il reste interpellant.
Le Fares s'inquiète particulièrement du tabagisme des jeunes. "Environ la moitié des jeunes de 15 à 20 ans (51%) a déjà utilisé un ou plusieurs produits du tabac. Un jeune sur quatre âgé de 15 à 24 ans a déjà essayé une cigarette électronique et un sur 20 l'utilise régulièrement. Parmi ces jeunes, un tiers n'était pas consommateur de tabac auparavant. L'âge moyen de la première cigarette est de 17 ans et 1 mois et l'âge moyen de l'usage régulier est de 19 ans et 7 mois, soit en moyenne deux ans après la première cigarette. C'est donc pendant l'adolescence et parmi les jeunes de 11 à 24 ans que se développe le comportement tabagique", souligne l'ASBL.
Beaucoup de fumeurs qui tentent de ne plus dépendre du tabac échouent au premier essai. L'intervention d'un tabacologue augmente significativement leurs chances, selon les organisations de santé, qui rappellent que le recours à un tabacologue est largement remboursé, ce que le public cible ignore souvent.