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Lors des tests en laboratoire, près de 40 % des échantillons de lots de masques FFP2 sont recalés, rapporte Le Soir mercredi. Les masques FFP2 protègent le porteur contre le risque d'inhalation du virus.
"Dans des conditions normales, ces masques seraient bloqués"
Les commandes publiques de masques FFP2 doivent obligatoirement passer par un des laboratoires agréés pour réaliser des tests sous forme de protocole simplifiés mis en place par les autorités fédérales pour gagner du temps (ATP ou Alternative Test Protocol). La situation s'avère préoccupante pour les masques FFP2. "Un grand nombre de masques de ce type ou leurs alternatives non européennes ne sont pas munis des certificats et rapports de test nécessaires permettant de prouver de façon univoque qu'ils satisfont aux exigences essentielles de sécurité de la législation", explique Etienne Mignolet, porte-parole du SPF Finances.
"Dans des conditions normales, ces masques seraient bloqués et ne seraient pas libérés pour mise sur le marché et utilisation car la santé de l'utilisateur ne peut pas être garantie. C'est pourquoi la procédure raccourcie que nous avons mise en place ne peut servir qu'à la libération des masques pour une utilisation dans le cadre de l'épidémie".
25% des masques chirurgicaux également recalés
A la sortie du test, les masques FFP2 sont rangés dans quatre catégories. Les masques approuvés sans réserve : 15 % de la soixantaine d'échantillons chez les laboratoires Mensura, 13 % chez Idewe (les deux laboratoires belges agréés). Les masques approuvés moyennant l'ajout d'un morceau de scotch pour une tenue suffisante du visage, de 45 à 51% des lots. Restent les dispositifs médicaux recalés en masques de confort, donc inutiles pour le personnel soignant : 36 % des 150 modèles analysés chez Idewe, 40 % chez Mensura. Soit près de quatre masques testés sur dix qui ne conviennent ni aux hôpitaux ni aux maisons de repos.
25 % des masques chirurgicaux subissent le même sort et sont recycl,, és en simples équipements de confort, rapporte encore le quotidien. "On ignore tout de la taille et de la provenance des lots d'où sortent les échantillons ainsi que de la méthode d'échantillonnage", note à cet égard Jan Laperre, le patron du laboratoire agréé pour tester les masques chirurgicaux Centexbel.
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