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Pour mieux se préparer à des interventions en conditions extrêmes, les pompiers forment de nouveaux sauveteurs et plongeurs

Lors des inondations de l'été dernier, les sapeurs-pompiers avaient dû, souvent, travaillé dans des conditions extrêmes, face à de véritables torrents d'eau. Pour mieux s'y préparer, de nouveaux "sauveteurs" ont été formés, et se sont entraînés, ce lundi matin, dans la Lesse, gonflée par les pluies de ces derniers jours.

Durant cet exercice, un pompier a jouté la victime à l'eau dans une Lesse au débit élevé. L'équipe d'intervention lui a jeté une bouée.

"L'idéal est de tenir la victime par le regard. En l'appelant, on lui montre le sac et on le lui lance. Le sac est jaune. Il va être attiré par le regard. Il devrait attraper la corde. S'il n'arrive pas à attraper la corde, on a un deuxième binôme qui est un peu plus en aval qui va se jeter pour aller attraper la victime", explique Loïc Jadot, un sauveteur en "eaux vives" pour la zone de secours Dinaphi.

Avec un bateau gonflable, les hommes ont tenté une traversée du cours d'eau lors de cette exercice. Une manoeuvre courante pour rejoindre une victime, mais ce matin le courant les a emporté au loin.

"Avec les pluies qu'on a eues ces derniers jours, on voit que les courants ont plus que doublé. Cela nous pose ce genre de problème. Se maintenir à flot n'est vraiment pas évident du tout", confie Frédéric Bourdouxhe, le responsable de l'équipe "eaux vives" de la zone de secours Dinaphi.

Des sapeurs-pompiers contraints d'opérer dans des torrents d'eau. Les inondations de juillet dernier ont poussé la zone de secours des arrondissements de Dinant et de Philippeville à renforcer ses effectifs spécialisés.

En juillet, son équipe entraînée pour les eaux vives comptait douze pompiers. Ils seront bientôt une soixantaine avec un équipement spécifique.

"Durant les inondations, géographiquement, on a été tellement impactés que les pompiers ont pris des risques pour aller faire des sauvetages, alors que ces gens-là, les nageurs-sauveteurs de l'époque était déjà débordés", précise Patrice Lietart, lieutenant pour la zone de secours Dinaphi.

Dans la Lesse, le nombre d'interventions augmente durant l'été avec notamment des kayakistes qui se retrouvent à l'eau.

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