Partager:
(Belga) La métropole américaine de New York a accueilli, comme il est de tradition, le Nouvel An à Times Square mais, en raison de la pandémie de coronavirus, la célèbre place de Manhattan est restée fermée au public pour la première fois depuis des décennies. Les festivités attirent normalement environ un million de personnes chaque année.
Le passage à l'An Neuf est marqué, tous les 31 décembre, par la descente d'une boule de cristal brillante le long d'un mât de drapeau, ce qu'on appelle le 'ball drop' (tombée de la boule). Seules quelques dizaines d'invités ont cependant pu assister à ce célèbre compte à rebours, parmi lesquels du personnel médical et des livreurs de repas, les "héros de la pandémie". En raison des circonstances inhabituelles, des millions d'Américains ont dû se rabattre sur les grandes émissions de télévision. Le maire Bill de Blasio a évoqué 2020 comme "sans doute la plus dure année de l'histoire de New York". "En janvier, nous allons vacciner un million de New-Yorkais", a-t-il promis. Les images de Times Square désert au cœur de New York avaient fait le tour du monde au printemps dernier et étaient devenues un symbole de la crise sanitaire aux États-Unis. New York a été particulièrement touchée par le virus. Pendant des semaines, des centaines de personnes y sont mortes chaque jour. La ville a édicté des règles strictes pour freiner le virus. Après une baisse significative, le nombre d'infections y a toutefois de nouveau augmenté. Malgré cela, les traditions de la veille du Nouvel An à New York ont été respectées avec une pluie de confettis et une émission retransmise depuis Times Square, où Gloria Gaynor, l'une des nombreuses stars présentes aux côtés, entre autres, de Jennifer Lopez, a chanté le classique "I Will Survive" (Je survivrai), pour beaucoup une sorte d'hymne pendant la pandémie. Cette grande fête à Manhattan remonte à 1904, lorsque le New York Times a célébré l'ouverture de sa nouvelle maison d'édition de journaux par un feu d'artifice de Nouvel An. (Belga)