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Le ministère de la Défense néerlandais prévoit d'organiser le retour par avion militaire des Néerlandais qui se sont signalés pour un rapatriement depuis le Liban vers les Pays-Bas. Un premier vol est prévu vendredi, selon une déclaration de la Défense des Pays-Bas.
"Cela devient de plus en plus difficile de quitter le Liban, un scénario au sujet duquel de nous avons déjà averti depuis longtemps dans nos conseils aux voyageurs", selon la Défense néerlandaise. Le gouvernement néerlandais agit pour assister ses ressortissants, poursuit sa déclaration.
Vendredi, un vol sera affrété pour la capitale libanaise Beyrouth. Les Néerlandais qui se sont enregistrés pour un rapatriement pourront embarquer à bord de cet avion militaire pour retourner aux Pays-Bas, via la base aérienne militaire d'Eindhoven. Un autre vol sera prévu samedi, selon le ministère du pays voisin de la Belgique.
Si les vols ne sont pas remplis, il sera possible d'embarquer d'autres nationalités conformément aux accords internationaux, signale encore la communication de la Défense néerlandaise.
En ce qui concerne les quelque 1.800 ressortissants belges qui sont encore au Liban, les Affaires étrangères belges leur demandent de quitter le pays en empruntant des vols commerciaux ou éventuellement des liaisons maritimes commerciales.
"Vu l'évolution de la situation sur place, nous nous préparons à tous les scénarios. Nous sommes en contact avec d'autres pays européens", ont encore dit les Affaires étrangères mardi.
La Défense belge est prête à déployer très rapidement des moyens, a-t-on assuré de source gouvernementale, mais pour l'instant aucune décision politique n'a été prise.
