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L'inflation est repartie à la baisse en avril aux États-Unis, pour la première fois depuis janvier, à 3,4% contre 3,5% en mars, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites, publié mercredi par le département du Travail.
La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois seulement, à 0,3% contre 0,4% le mois précédent. Ce sont notamment les prix du logement et de l'essence à la pompe qui ont tiré l'inflation en avril, représentant plus de 70% de la hausse.
L'inflation sous-jacente a reculé à 3,6% le mois dernier contre 3,8% en mars. Il s'agit de son niveau le plus bas en trois ans.
Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.
Pour les consommateurs, le ralentissement de l'inflation redonne du pouvoir d'achat. Et cela signifie aussi que la banque centrale américaine (Fed) pourra baisser les taux, lorsqu'elle considèrera que la hausse des prix ralentit durablement.
La Fed a décidé début mai de maintenir ses taux inchangés, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%. La banque centrale américaine avait annoncé qu'elle commencerait à partir de juin à ralentir le rythme de réduction de ses actifs, ce qui signale un début d'assouplissement de sa politique monétaire. Cette baisse des taux aura pour effet de rendre le crédit moins onéreux pour les ménages, qui pourront plus facilement acheter un logement ou une voiture, par exemple.
L'évolution de l'inflation aux États-Unis contraste avec la zone euro, où elle a nettement ralenti, et où une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin semble désormais quasiment acquise.