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Un Sommet de l'avenir, "pour restaurer une confiance érodée", en présence de la reine

Le "Sommet de l'avenir" (Summit of the Future) s'est ouvert dimanche matin (15h, heure de Bruxelles) à New York, dans le cadre de la 79e session de l'assemblée générale de l'Onu. La reine Mathilde y est présente en sa qualité de Défenseure des Objectifs de développement durable des Nations unies. Le Premier ministre, Alexander De Croo, est quant à lui attendu à New York plus tard dans la journée.

Le "Sommet de l'avenir" ambitionne ni plus ni moins de donner un second souffle au multilatéralisme, durement éprouvé ces dernières années, face aux défis actuels, comme le changement climatique, et ceux à venir. L'occasion "unique", selon les mots de l'Onu "de restaurer une confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale permet d'atteindre de manière efficace les objectifs convenus et d'aborder les nouvelles menaces et les nouvelles possibilités."

Il s'agit aussi de remettre en selle la communauté internationale par rapport aux Objectifs de développement durable (ODD). En effet, la réalisation des 17 ODD pour 2030, parmi lesquels l'élimination de la pauvreté et de la faim dans le monde, n'est pas en bonne voie et a pris du retard avec la pandémie de Covid-19.

Le sommet a adopté ce dimanche peu après 9h30 (15h30, heure de Bruxelles) un "Pacte pour l'avenir" comprenant, en annexe, un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures.

Le texte, qui s'était pourtant heurté d'emblée aux réticences de la Fédération de Russie, préconise entre autres une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies pour le rendre "plus représentatif", "plus inclusif", "plus transparent" ou encore "plus efficace" et "plus démocratique". À cet égard, la Belgique ambitionne d'être élue parmi les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité lors de la période 2037-2038.

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