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La Chine a annoncé vendredi qu'un haut responsable de la propagande faisait l'objet d'une enquête pour corruption présumée.
Zhang Jianchun, un chef-adjoint de l'organisme central chargé de la propagande, est visé par une enquête pour des soupçons de "graves violations de la discipline et de la loi", a affirmé l'agence qui, au sein du Parti communiste (PCC), a pour mission de lutter contre la corruption.
Ces termes officiels désignent des faits de corruption présumée mais le communiqué d'une seule ligne ne donne aucun détail sur les infractions qu'aurait commises M. Zhang.
La structure hautement secrète dont il est un des responsables a pour tâche de propager l'idéologie du PCC, le parti au pouvoir, et de censurer les médias, étroitement contrôlés en Chine.
Zhang Jiangchun, 59 ans, est originaire de la province orientale du Shandong et s'est fait connaître en jouant un rôle clé au sein du Parti communiste dans la ville de Pékin, selon une biographie officielle.
Il est entré en 2016 au Département de l'organisation, un puissant organe qui a la haute main sur les nominations au sein du PCC à l'échelle nationale et dont il est par la suite devenu le chef-adjoint.
Et c'est en 2020 qu'il est entré dans les fonctions qu'il occupe actuellement.
Le président Xi Jinping, le dirigeant chinois le plus puissant depuis des décennies, livre depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de dix ans une bataille acharnée contre une corruption profondément enracinée dans son pays.