Partager:
Depuis le massacre du 7 octobre, l'état hébreu continue d'attaque le territoire palestinien. Plus de 41 000 personnes y ont perdu la vie. Ce dimanche, une mosquée transformée en abri pour déplacer a été touchée. Au moins 26 personnes sont décédées.
Un désert de ruines: c'est ce à quoi ressemble la bande de Gaza aujourd'hui. Deux tiers des bâtiments de l'enclave palestinienne ont été détruits ou endommagés. Tout est à reconstruire.
Les soldats israéliens ont sillonné la plupart des villes de la bande de Gaza, examiné les coins les plus improbables pour tenter d'éliminer les combattants de l'organisation terroriste responsable de l'attaque du 7 octobre, le Hamas.
A Tzrifin, en Israël, l'armée expose son butin. Des dizaines de fusils d'assaut, des équipements militaires dont le Hamas serait servi pour exécuter leur opération. "Nous avons pu éliminer une partie du Hamas, mais la menace est encore réelle, même si elle est moins importante", indique Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne.
Le Hamas n'a pas été neutralisé. Des membres de l'organisation se seraient réfugiés dans une mosquée, selon Israël, qui a été bombardée ce samedi. Le bilan: 26 morts, des civils. "Ces gens cherchaient juste un endroit où dormir", s'agace un local. "La mosquée leur semblait être la meilleure solution. Ils n'ont rien à voir avec cette guerre."
80% des Gazaouis déplacés
Résultat, la population est une nouvelle fois appelée à fuir. Depuis le début du conflit, 80% des Gazaouis ont dû se déplacer du Nord au Sud pour trouver un abri. "On est obligés de partir à cause des bombardements aléatoires", raconte un Palestinien. "Il faut qu'on protège nos enfants. Mais où voulez-vous qu'on les emmène?"
La guerre dans la bande de Gaza aurait fait plus de 41 000 morts, selon le Hamas. Depuis un an, le monde, impuissant, semble assister au désastre qui touche cette partie du Proche-Orient.