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Lors d'un meeting en Arizona, Donald Trump s'en est à nouveau pris aux migrants en utilisant des propos de plus en plus extrêmes à leur encontre. Le républicain de 78 ans a promis, s'il est élu, de lancer "le plus grand programme de déportation de l'histoire américaine" et veut la peine de mort pour certains migrants.
Donald Trump s'est rendu dans le sud-ouest des Etats-Unis, en Arizona, un Etat qui sera décisif pour cette élection scrutée par le monde entier. Le républicain, à sa manière, veut dramatiser les enjeux du scrutin, en se présentant en rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale.
À 78 ans, Donald Trump s'en est une nouvelle fois pris aux migrants lors de son meeting. "Immédiatement après avoir prêté serment, je lancerai le plus grand programme de déportation de l'histoire américaine. Vous devez le savoir", a-t-il lancé, avant de poursuivre: "Et je sauverai chaque ville d'Amérique qui a été envahie et conquise. Ces villes ont été conquises, et nous mettrons ces vicieux et sanguinaires criminels en prison ou nous les botterons hors de notre pays aussi vite que possible. Et je demande par la présente la peine de mort pour tout migrant qui tue un citoyen américain ou un agent des forces de l'ordre."
Le républicain de 78 ans accuse Kamala Harris d'avoir "délibérément démantelé" les frontières et ouvert les portes des Etats-Unis. "Elle les a ouvertes, les portes, à une invasion des migrants criminels en provenance de prisons, d’asiles d'aliénés et d’institutions psychiatriques du monde entier, du Venezuela au Congo en Afrique", a-t-il.
Il n'hésite pas à utiliser des mots forts, des propos radicaux et de plus en plus extrêmes à l'encontre des migrants. "Beaucoup de gens sortent du Congo, pas seulement d’Amérique du Sud, ils venaient jusqu’hier de 181 pays. En fait, nous sommes un dépotoir. Nous sommes comme une poubelle pour le monde. C'est ce qui est arrivé. C'est ce qui est arrivé, on est une sorte de poubelle. Vous savez, c'est la première fois que je dis ça. Et chaque fois que je viens et que je parle de ce qu'ils ont fait à notre pays, je suis de plus en plus en colère. C'est la première fois que je dis poubelle. Mais vous savez quoi ? C'est une description très juste."
Le candidat républicain à la Maison Blanche joue sur la peur pour tenter d'attirer des électeurs. "Si vous voulez que votre assurance-maladie soit pillée par 21 millions d’immigrés illégaux jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, et au fait, s'ils parviennent au pouvoir un jour, la frontière sera immédiatement ouverte et 200 millions de personnes viendront ici (...) Nous aurons un pays qui sera une honte et un embarras."