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Présidentielle américaine: le retrait de Joe Biden chamboule la campagne, Kamala Harris la candidate idéale à son remplacement?

Coup de tonnerre sur la Maison Blanche: Joe Biden a annoncé ce dimanche renoncer à briguer un second mandat, sa vice-présidente Kamala Harris se disant prête à le remplacer pour "battre Trump" dans une campagne démocrate désormais plongée dans l'inconnu.

Kamala Harris soutenue par Nancy Pelosi, les bourdes à répétition de Joe Biden, les attaques des Républicains... Revivez notre direct. 

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Présidentielle américaine 2024
Les donateurs sont bel et bien de retour côté démocrates

Selon son équipe de campagne, Kamala Harris a levé 81 millions de dollars en 24 heures. 

Les faux pas à répétition de Biden qui ont mené à son retrait

 

Nouveau soutien de poids pour Kamala Harris

La ténor démocrate Nancy Pelosi annonce soutenir Kamala Harris sur son compte X. 

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Et maintenant, Joe Biden est-il en mesure de poursuivre la fin de son mandat?

 

Emmanuel Macron réagit au retrait de Joe Biden

Le président français Emmanuel Macron a salué le "courage" et le "sens du devoir" de son homologue américain Joe Biden, qui a renoncé à se représenter, et appelé de ses voeux la poursuite de "l'esprit de partenariat entre les deux rives de l'Atlantique" au-delà de la prochaine présidentielle.

"Je mesure le courage, l'esprit de responsabilité et le sens du devoir qui vous ont conduit à cette décision", écrit Emmanuel Macron dans une lettre adressée à Joe Biden dont l'Elysée a rendu quelques extraits publics.

"Alors que nous venons de fêter ensemble le 80ème anniversaire du Débarquement, je forme le voeu que cet esprit de partenariat entre les deux rives de l'Atlantique continue d'animer les relations historiques entre nos deux pays", a-t-il ajouté.

Kamala Harris s'exprime

Kamala Harris salue le bilan de Joe Biden "sans équivalent dans l'histoire moderne" des Etats-Unis.

"J'espère que Kamara Harris gagnera": à Kiev, les Ukrainiens réagissent au retrait de Biden

 

Kamala Harris reçoit le soutien de 5 gouverneurs, dont certains vus comme de possibles rivaux

Cinq nouveaux gouverneurs démocrates, dont certains étaient vus comme de possibles rivaux de Kamala Harris, ont apporté lundi leur soutien à la vice-présidente américaine pour remplacer Joe Biden en tant que candidate à l'élection de novembre.

"Je suis très enthousiaste à l'idée de soutenir la candidature de Kamala Harris", a écrit Gretchen Whitmer, à la tête du Michigan, dans un communiqué également signé par trois autres gouverneurs. Le gouverneur du Maryland Wes Moore s'est aussi rangé derrière la candidature de la vice-présidente.

Qui est Kamala Harris?

 

Kamala Harris en pole position pour remplacer Biden

Kamala Harris est en pole position lundi pour obtenir l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre contre Donald Trump, avec une vague de ralliements au sein de son parti après le retrait choc de Joe Biden.

La quinquagénaire s'est immédiatement déclarée prête à "remporter l'investiture" démocrate lors de la convention du parti mi-août à Chicago, après avoir obtenu le soutien du président usé par ses 81 années.

Mais divers ténors démocrates, au premier rang desquels Barack Obama, se sont gardés d'apporter un appui immédiat à la première Afro-Américaine à avoir accédé à la vice-présidence. "Nous allons naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir", a averti l'ancien président, les délégués à la convention restant libres de leur vote. Autre figure majeure du Parti démocrate, Nancy Pelosi a pour l'instant gardé le silence et serait en faveur d'un processus "ouvert" de désignation.

En huit jours seulement, la course à la Maison Blanche a connu deux rebondissements historiques majeurs qui ont complètement rebattu les cartes d'une élection qui ne passionnait guère les Américains: d'abord la tentative d'assassinat de Donald Trump le 13 juillet, puis le coup de tonnerre dimanche du retrait de Joe Biden, contraint à céder sous la pression de son propre camp.

Le Kremlin invoque la "rhétorique inamicale" de Kamala Harris à l'égard de la Russie

Le Kremlin s'est borné lundi à relever la "rhétorique inamicale" à l'égard de la Russie de la vice-présidente américaine Kamala Harris qui apparaît comme la mieux placée du camp démocrate pour affronter Donald Trump à la présidentielle, après le retrait de Joe Biden.
 

"Nous ne pouvons pas évaluer la candidature potentielle de Harris (...) car jusqu'à présent, sa contribution à nos relations n'a pas été marquante. Elle a fait des déclarations à la rhétorique plutôt inamicale à l'égard de notre pays", a déclaré à la presse, Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine.  

Hadja Lahbib salue l'"excellent boulot" et la "décision courageuse" de Biden

La ministre sortante des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a brièvement commenté lundi le retrait de Joe Biden de la course à la présidentielle américaine. Elle a souligné que le président démocrate avait "fait un boulot excellent, durant de nombreuses années". La libérale était interrogée à ce sujet à son arrivée à une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

Interrogée sur ses inquiétudes quant à un possible nouveau mandat présidentiel de Donald Trump, la ministre belge a rétorqué en souriant que le retrait de Biden ne signifiait pas la victoire de Trump. Elle a préféré saluer le travail de Joe Biden, élu président en 2020, et sa "décision courageuse" de se retirer de la course à un nouveau mandat. "Et je souhaite le meilleur à, peut-être, Kamala Harris, qui va reprendre le flambeau pour les Démocrates", a-t-elle ajouté. "C'est une femme, c'est une femme forte. Je lui souhaite le meilleur". 

Voici vraisemblablement pourquoi Joe Biden a jeté l’éponge

Joe Biden a finalement décidé de se retirer de la course à la présidentielle américaine, au profit de sa vice-présidente Kamala Harris. Le président en exercice aurait-il vraiment pu faire autrement?

 

Retrait de Joe Biden de la course à la présidentielle américaine: est-ce une bonne nouvelle pour Donald Trump?

La campagne pour la présidentielle américaine est plongée dans l’inconnu après le retrait du président sortant Joe Biden. La vice-présidente Kamala Harris pourrait le remplacer. Est-ce que cette séquence va bénéficier au candidat républicain, Donald Trump?

 

Les démocrates s'activent à trouver un candidat pour remplacer Biden

La campagne présidentielle américaine est plongée lundi dans l'incertitude, au lendemain du retrait choc de Joe Biden, les démocrates devant évaluer, dans l'urgence du calendrier électoral, si la vice-présidente Kamala Harris est la mieux placée pour battre Donald Trump en novembre.

La quinquagénaire s'est immédiatement déclarée prête à "remporter l'investiture" démocrate lors de la convention du parti mi-août à Chicago, après avoir obtenu le soutien du président usé par ses 81 années.

Mais divers ténors démocrates, au premier rang desquels Barack Obama, se sont gardés d'apporter un appui immédiat à la première Afro-Américaine à avoir accédé à la vice-présidence. 
 

L'annonce surprise de Joe Biden même pour ses proches collaborateurs, dont Kamala Harris

La nouvelle du retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche dimanche a aussi été une surprise pour ses plus proches collaborateurs et même sa vice-présidente Kamala Harris. Juste quelques hauts fonctionnaires avaient été mis au parfum dès samedi soir, mais Kamala Harris n'a aussi été informée que dimanche, le jour même, rapportent les médias américains.
 

Zelensky remercie Biden pour ses "mesures courageuses" sur l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié lundi son homologue américain Joe Biden pour les "mesures courageuses" qu'il a prises pour soutenir l'Ukraine, saluant sa décision "difficile" mais "forte" de ne pas se représenter.

"La situation actuelle en Ukraine et dans toute l'Europe n'en est pas moins difficile, et nous espérons sincèrement que le leadership fort et continu de l'Amérique empêchera la réussite du mal russe ou que son agression (finisse par) payer", a écrit M. Zelensky sur le réseau social X.

Trump et son colistier à l'offensive après l'annonce du retrait de Joe Biden

Donald Trump et son colistier J.D. Vance ont âprement attaqué dimanche le bilan de Joe Biden et Kamala Harris, après l'annonce du retrait du président démocrate de la course à la Maison Blanche.

"Joe l'escroc n'était pas à apte à être candidat et il n'est certainement pas apte à exercer ses fonctions", a affirmé le candidat républicain sur son réseau Truth Social. "Qui que la gauche choisisse désormais sera identique", a ajouté Donald Trump.

J.D. Vance, qui deviendra vice-président si les républicains remportent l'élection présidentielle américaine en novembre, a estimé que Joe Biden avait été "le pire président de (sa) vie". 
 

Kamala Harris sera "encore pire" que Biden, assure l'équipe Trump

Kamala Harris, choisie par Joe Biden pour le remplacer dans la course, sera "encore pire" pour le pays que le président démocrate, a accusé dimanche l'équipe de campagne de Donald Trump.

"Kamala Harris est tout aussi ridicule que Joe Biden. Harris sera encore pire pour notre pays que Joe Biden", ont affirmé Chris LaCivita et Susie Wiles, qui dirigent la campagne du candidat républicain, dans un communiqué commun.

Kamala Harris compte "remporter l'investiture" démocrate et "battre Trump"

La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré dimanche compter "remporter l'investiture" démocrate pour la présidentielle de novembre en vue de "battre Donald Trump", après l'annonce du retrait de Joe Biden. 

Elle a salué "l'acte désintéressé et patriotique" du président démocrate de 81 ans, qui a annoncé la soutenir comme candidate. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unifier le Parti démocrate -- et unir notre nation -- pour battre Donald Trump", a-t-elle écrit.

Le Parti démocrate promet un processus "transparent" pour choisir un autre candidat

Le processus de sélection du candidat démocrate qui remplacera Joe Biden pour l'élection présidentielle américaine de novembre sera "transparent et discipliné", a assuré dimanche le chef du Parti démocrate.

"Dans les prochains jours, le Parti va entreprendre un processus transparent et discipliné pour aller de l'avant, en tant que Parti démocrate uni, avec un candidat qui peut battre Donald Trump en novembre", écrit dans un communiqué Jaime Harrison, le patron du parti.

Obama loue Joe Biden, prévient que son retrait place les démocrates en "terrain inconnu"

L'ancien président Barack Obama a loué dimanche la décision de Joe Biden de ne pas briguer un deuxième mandat, mais a prévenu que cette décision plaçait les démocrates "en terrain inconnu".

"Je sais qu'il ne prendrait pas cette décision s'il n'était pas convaincu que c'était la bonne pour l'Amérique", a écrit M. Obama dans un communiqué. "Nous allons naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir. Mais j'ai une confiance extraordinaire dans le fait que les dirigeants de notre parti seront en mesure de créer un processus qui permettra l'émergence d'un candidat exceptionnel", a-t-il déclaré, sans mentionner le nom de la vice-présidente Kamala Harris.
 

 

La campagne présidentielle américaine est plongée lundi dans l'incertitude, au lendemain du retrait choc de Joe Biden, les démocrates devant évaluer, dans l'urgence du calendrier électoral, si la vice-présidente Kamala Harris est la mieux placée pour battre Donald Trump en novembre.

La quinquagénaire s'est immédiatement déclarée prête à "remporter l'investiture" démocrate lors de la convention du parti mi-août à Chicago, après avoir obtenu le soutien du président usé par ses 81 années.

Mais divers ténors démocrates, au premier rang desquels Barack Obama, se sont gardés d'apporter un appui immédiat à la première Afro-Américaine à avoir accédé à la vice-présidence. 

"Nous allons naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir", a averti l'ancien président, les délégués à la convention restant libres de leur vote. 

Harris soutenue par Biden 

En huit jours seulement, la course à la Maison Blanche a connu deux rebondissements historiques majeurs qui ont complètement rebattu les cartes d'une élection qui ne passionnait guère les Américains: d'abord la tentative d'assassinat de Donald Trump le 13 juillet, puis le coup de tonnerre dimanche du retrait de Joe Biden, contraint à céder sous la pression de son propre camp.

C'est sous la forme d'un communiqué, alors qu'on ne l'a pas vu en public depuis qu'il s'est mis en convalescence la semaine passée dans sa villa balnéaire du Delaware pour soigner un Covid, que le démocrate a fait cette annonce.

"Je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l'exercice de mes fonctions de président jusqu'à la fin de mon mandat", a-t-il écrit, finalement vaincu par les doutes sur son acuité mentale et l'accumulation des voix d'élus lui demandant de passer le flambeau.

"Aujourd'hui je veux apporter mon soutien total et mon appui à Kamala pour être la candidate de notre parti cette année", a-t-il ajouté, à un mois de la convention qui aurait dû l'introniser candidat.

Dans les heures qui ont suivi, Kamala Harris a reçu le soutien appuyé de Bill et Hillary Clinton, du gouverneur de Californie Gavin Newsom, qui était pourtant vu comme un possible rival, et d'une ribambelle d'élus, progressistes comme modérés.

"Aujourd'hui plus que jamais, il est crucial que notre parti et notre pays s'unissent rapidement pour vaincre Donald Trump et la menace qui pèse sur la démocratie américaine", a exhorté l'influente élue de New-York, Alexandria Ocasio-Cortez.

Une autre inconnue reste toutefois de savoir si le sénateur indépendant Joe Manchin, un ancien démocrate connu pour ses positions conservatrices, décide lui aussi d'entrer dans la course.

Naviguer en terrain inconnu

Mais l'ex-président Barack Obama, l'une des personnalités démocrates les plus influentes, s'est contenté d'exprimer sa "confiance" dans son parti pour instaurer "un processus qui permettra l'émergence d'un candidat exceptionnel", sans mentionner Kamala Harris.

Tout en estimant que Joe Biden était "convaincu que c'était la bonne (décision) pour l'Amérique", Barack Obama a mis en garde les démocrates qui vont "naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir".

Le choix de Joe Biden a aussi été salué par plusieurs dirigeants de pays alliés, de l'Australie à Israël, la Russie se disant elle "attentive" à la situation.

Ce retrait de  Joe Biden a déjà rapporté gros au parti démocrate qui a enregistré la plus grande collecte de fonds  en une seule journée pour la présidentielle, soit 46,7 millions de dollars (42,8 millions d'euros), a annoncé ActBlue, le groupe de levées de fonds pour le parti.  

Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public. Le processus de sélection sera "transparent et discipliné", a d'ailleurs promis dans un communiqué le chef du Parti démocrate Jaime Harrison. La convention du parti doit se tenir du 19 au 22 août à Chicago.

La campagne Trump chamboulée 

Du côté des républicains, cette annonce chamboule complètement la candidature de Donald Trump, obligé de revoir sa stratégie électorale, jusque-là très focalisée sur l'état de forme du président démocrate. L'équipe de campagne de l'ex-président a ainsi multiplié les publicités électorales mettant en scène un Joe Biden gaffeur, bégayeur, ou qui trébuche.

Autant d'arguments qui risquent de se retourner directement contre le républicain de 78 ans, s'il est opposé à Kamala Harris, de près de 20 ans sa cadette. Nul doute que cette ancienne procureure, fera tout pour replacer les ennuis judiciaires de Donald Trump, condamné au pénal fin mai, au devant de la scène.

La démocrate de 59 ans, devenue mi-mars la première vice-présidente à se rendre dans une clinique effectuant des interruptions volontaires de grossesse, pourrait faire de l'avortement un de ses principaux angles d'attaque.

D'autant que les républicains ont perdu quasiment chaque référendum ou scrutin qui évoquait la question de l'avortement depuis l'arrêt de la Cour suprême en 2022.

L'équipe de campagne de Donald Trump assure toutefois qu'elle n'est pas complètement prise de court, des responsables ayant travaillé en coulisse à la préparation de publicités électorales attaquant Kamala Harris.

Elles seront diffusées dans une série d'Etats clés pour l'élection, au cours des tous prochains jours. 

Profitant des déboires démocrates, le candidat républicain continue d'arpenter le terrain électoral, capitalisant sur l'effet rassembleur de la convention de son parti à Milwaukee qui l'a officiellement intronisé candidat jeudi dernier.

Il tiendra un nouveau meeting de campagne mercredi en Caroline du Nord.


 

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