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Suivant l'initiative du maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche), plusieurs mairies de France ont éteint les lumières de leurs hôtels de ville mercredi soir, en mémoire des victimes de Gaza, après le bombardement israélien qui a fait 45 morts à Rafah dimanche soir.
"L'horreur des frappes meurtrières sur Rafah nous révolte et nous touche au plus profond de notre humanité", a publié le maire de Marseille sur le réseau social X, appelant "tous les Maires de France" à suivre son geste.
Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (PS), a indiqué dans la foulée qu'il répondrait à cet appel, tout comme celui de Lyon, Grégory Doucet (EELV), et celui de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV).
"Nous éteignons les lumières et nous gardons les yeux ouverts", a ajouté l'élu bordelais sur X.
De son côté, la maire de Lille Martine Aubry (PS) a déclaré "partager la colère devant les horreurs des frappes meurtrières sur Rafah". Mais comme les lumières de l'hôtel de ville y sont déjà éteintes le soir, pour des raisons de sobriété énergétique, elle a annoncé éteindre "les lumières d'autres bâtiments publics" dès demain.
Plus tôt dans la journée, 1.200 personnes avaient manifesté dans les rues de Marseille en soutien aux Palestiniens, selon la Préfecture de police.
A Lyon, 1.000 personnes ont également manifesté dans la journée, chantant "Nous sommes tous des enfants de Gaza". Dans la soirée, le chanteur britannique Eric Clapton s'y est produit sur scène avec une guitare aux couleurs de la Palestine.
Un bombardement israélien dimanche soir, dans un camp de déplacés du quartier de Tal Al-Sultan, à Rafah, a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé dans l'enclave de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste du Hamas.