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Un important glissement de terrain a touché "plus de six villages" situés dans une région montagneuse de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et a déjà fait trois morts, ont indiqué vendredi les autorités locales, qui redoutent un lourd bilan humain.
La catastrophe est survenue dans la nuit de jeudi à vendredi vers 03H00 (19H00 HB jeudi) dans la province d'Enga, au centre de l'archipel. Trois corps ont déjà été retrouvés, selon Steven Kandaiun, un responsable local, mais il faudra probablement des jours voire des semaines pour arrêter un bilan définitif.
Le gouverneur de cette province, Peter Ipatas, a indiqué que "plus de six villages" avaient été frappés, qualifiant le désastre de "catastrophe naturelle sans précédent" ayant causé des "dégâts considérables". Il a ajouté que ce glissement avait causé des "pertes humaines et des dégâts matériels".
D'après un photographe de l'AFP sur place, un mélange de roches et de terre s'est détaché du mont Mungalo.
"Tout d'un coup, il y a eu un grand glissement de terrain. La montagne s'est effondrée soudainement alors que les habitants dormaient encore". Leurs maisons ont été "complètement détruites", constate Steven Kandai, un responsable local.
Selon Nickson Pakea, président de la Chambre de commerce et d'industrie de la ville aurifère de Porgera, proche de la zone touchée par le glissement de terrain, jusqu'à 300 personnes étaient présentes dans le village de Kaokalam, victime de l'éboulement, au moment de la catastrophe. Un chiffre qui n'a pas pu être confirmé par l'AFP.
Dans ce village, "il semble que plus de 100 maisons aient été ensevelies", a déclaré à l'AFP Vincent Pyati, président d'une association locale. "On ne sait pas encore combien de personnes se trouvaient dans ces maisons".
A la tombée de la nuit vendredi, les secours tentaient encore de sortir de terre d'éventuels survivants à l'aide d'une pelleteuse et d'outils.