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La police a de nouveau fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser, mercredi soir, une nouvelle manifestation pro-palestinienne devant l'ambassade d'Israël à Uccle. Au moins un millier de manifestants étaient présents et d'autres continuaient d'affluer.
Comme mardi/hier soir, des centaines d'étudiants ont à nouveau marché vers l'ambassade palestinienne pour dénoncer la situation en Palestine. L'appel a été lancé par les occupants de l'ULB et de la VUB après qu'un étudiant de la VUB a dû subir une intervention chirurgicale après avoir été touché au visage par un canon à eau dans la nuit de mardi à mercredi.
Les étudiants dénoncent le manque d'action du gouvernement belge pour condamner les actes de violence israéliens en Palestine. Le bombardement d'un centre de déplacés à Rafah a particulièrement fait réagir.
Mercredi soir, les manifestants sont passés à l'action devant l'ambassade d'Israël et ont bloqué le carrefour qui y mène. Vers 19h30, la police a de nouveau déployé des canons à eau et tiré des grenades lacrymogènes pour les disperser.
"Nous sommes ici aujourd'hui parce que nous trouvons scandaleux qu'un de nos camarades étudiant a dû être emmené à l'hôpital hier après une manifestation pacifique contre le génocide israélien en Palestine", a déclaré l'un des occupants du Palestine Solidarity Network de la VUB. "La police a réagi de manière absurde et agressive, c'est pourquoi nous sommes à nouveau ici aujourd'hui."