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Les activistes pro-palestiniens qui occupent un bâtiment de l'UGent ne prévoient pas de perturber le déroulement des examens, a affirmé un porte-parole des manifestants. La session d'examens a en effet débuté lundi pour plus de 40.000 étudiants de l'université gantoise. Ces activistes manifestent contre la coopération de leur alma mater avec le monde académique israélien.
Les examens prévus lundi dans le bâtiment occupé ont été déplacés vers un autre lieu. Les manifestants estiment toutefois que les évaluations auraient pu se dérouler selon les modalités prévues initialement, car leurs tentes ont été déplacées le long de l'entrée sud du bâtiment, afin de créer un passage pour les étudiants.
Une barricade improvisée, construite avec des palettes de bois, subsiste toutefois du côté de l'entrée sud. Cette construction n'a pas vocation à effrayer les usagers du bâtiment, mais constitue une installation artistique, expliquent les manifestants. Un écriteau en carton a été apposé lundi matin à la structure pour clarifier ce point.
Le recteur de l'université gantoise, Rik Van de Walle, avait entamé vendredi une procédure pour mettre un terme à l'occupation. La situation s'est toutefois calmée au cours du week-end. La police n'est pas encore intervenue et les occupants, qui sont plusieurs centaines à avoir passé la nuit dans le bâtiment depuis le 6 mai, sont toujours présents.
