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Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé mardi que son allié, le Hezbollah libanais, ne pouvait "pas rester seul" face à Israël, qui a mené des bombardements contre lui ayant fait plus de 550 morts lundi au Liban.
"Le Hezbollah ne peut pas s'opposer seul à un pays qui est défendu, soutenu et approvisionné par les pays occidentaux, les pays européens et les États-Unis", a déclaré M. Pezeshkian dans un entretien sur la chaîne américaine CNN, traduit du persan à l'anglais.
Il a appelé la communauté internationale à "ne pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza", où Israël mène une offensive aérienne et terrestre en riposte à l'attaque menée par le Hamas palestinien, allié de l'Iran et du Hezbollah, sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Lundi, les frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban, d'une intensité sans précédent depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers il y a près d'un an, ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, selon les autorités libanaises. L'armée israélienne a fait état d'un "grand nombre" de membres du Hezbollah tués.
Israël a annoncé à la mi-septembre avoir décidé de déplacer "le centre de gravité de [ses] opérations militaires" vers le nord du pays, et l'escalade n'a cessé de s'aggraver depuis entre Israël et le Hezbollah, faisant redouter une guerre à grande échelle au Proche-Orient.
"La paix au Liban ne tient qu'à un fil", pouvait-on lire mardi dans le journal réformiste iranien Etemad. "La région est au bord d'une explosion massive", écrivait de son côté le quotidien gouvernemental.