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L'apparition publique du pape François relance les inquiétudes sur sa santé: peut-il toujours assumer son rôle?

Revenons sur l'image du week-end à Rome. Vous l'avez vue hier/dimanche dans le RTL info 19h: celle du pape François, au balcon de sa chambre d'hôpital. Cette sortie très brève était censée rassurer les catholiques sur son état de santé. Elle a plutôt relancé les inquiétudes autour de son état de forme.
 

C’est le moment qu’attendaient tous les fidèles : la première apparition publique du souverain pontife après sa convalescence. Mais ses mouvements affaiblis et son débit de parole particulièrement lent ont soulevé une question : peut-il toujours assumer son rôle ?

Mais à la tête de l’église, ce n’est pas comme gérer un état classique. "Gouvernement l’église, ce n’est pas vérifier ce qu’il se passe dans toutes les paroisses du monde, et demander à tous les évêques ce qu’ils font. C’est avoir une vue et donner des impulsions. Je pense qu’il peut donner des impulsions. Il a continué à en donner depuis la clinique. Il y aura une partie protocolaire, qui à mon avis va diminuer, car il aura besoin de temps pour se reposer", explique Tommy Scholtes, le porte-parole francophone de la conférence des évêques de Belgique. 

Pour le seconder, le pape peut compter sur son équipe. Si le pape François est au sommet de l’Église, il reste entouré d’un cabinet composé de ses plus proches collaborateurs. Il est secondé par le cardinal Parolin, à la tête de la secrétaire d’état, l’équivalent du gouvernement au Vatican.

C’est lui qui soulagera le pape de ses obligations les plus énergivores, comme aller à la rencontre des chefs d’État. "Je pense qu’il y aura une espèce d’alternance, car il faut que le pape reste visible. Cela fait partie de sa présence et de sa manière de gouverner l’église. En même temps, le cardinal Parolin pourra être un véritable numéro 2, qui dans certains moments pourra être ce qu’on appelle 'celui qui tient lieu de'", indique Tommy Scholtes.

Le pape est donc toujours apte à gouverner le Vatican. Son rôle est d’assumer le leadership de l’église. Mais dans son état actuel, il devra se reposer plus qu’avant sur son entourage.
 

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