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La population civile paniquée fuit le sud du Liban frappé par Israël, le bilan s'alourdit

La population libanaise, paniquée par les frappes intenses menées lundi par l'armée israélienne sur le sud du pays, fuyait la région pour se réfugier, entre autres, dans la banlieue de la ville côtière de Tyr. Plus de 180 personnes ont été tuées et plus de 700 blessées dans ces attaques, selon un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé.

Certains habitants se sont abrités dans le centre de la cité balnéaire ou ont rejoint la base de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Funil). Des files se sont également formées sur les routes en direction du nord et de la capitale. À Sidon, qui se situe à mi-chemin entre Tyr et Beyrouth, les véhicules embouteillés sont à l'arrêt.

Depuis l'attaque sans précédent des commandos du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, le puissant Hezbollah libanais a ouvert le 8 octobre 2023 un front contre Israël en "soutien" à son allié palestinien. Le mouvement pro-iranien a juré de continuer à attaquer Israël "jusqu'à la fin de l'agression" dans la bande de Gaza, où la réplique israélienne a déjà fait plus de 40.000 morts en près d'un an.

Les échanges de tirs ont gagné en intensité depuis la vague d'explosions spectaculaires des appareils de transmission (des bipeurs puis des talkie-walkies) du Hezbollah. Attribuée à Israël, elle a fait 39 morts et 2.931 blessés mardi et mercredi dans les fiefs du mouvement au Liban, selon les autorités libanaises.

Des deux côtés de la frontière, des dizaines de milliers de personnes ont été jetées sur les routes par les échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

De son côté, l'armée israélienne a promis de nouvelles frappes aériennes "de grande envergure" sur la plaine de la Békaa.

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