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La mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère "porte un coup monumental et stratégique à (l'ayattollah Ali) Khamenei", le guide suprême, a réagi lundi le Conseil national de la résistance irannienne (CNRI). D'après la principale opposition iranienne à l'étranger, ce décès aura "une série de répercussions et de crises au sein de la tyrannie religieuse qui va inciter la jeunesse rebelle à l'action".
"C'est un coup stratégique monumental et irréparable pour le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et pour l'ensemble du régime, notoirement connu pour ses exécutions et ses massacres. Cela va déclencher des répercussions à la chaine et des crises au sein de la tyrannie religieuse, ce qui incitera la jeunesse insurgée à passer à l'action", a ainsi développé Maryam Radjavi, présidente du CNRI.
"La malédiction des mères et de ceux en quête de justice pour les exécutés, ainsi que la damnation du peuple iranien et de l'Histoire, marquent l'héritage d'Ebrahim Raïssi, l'auteur notoire du massacre des prisonniers politiques de 1988", a-t-elle ajouté.
Le président iranien et son ministre des Affaires étrangères sont morts dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran, a annoncé lundi le gouvernement de ce pays, poids lourd du Moyen-Orient.
L'Iran va observer cinq jours de deuil après le décès d'Ebrahim Raïssi et de sept autres personnes dans ce crash, a annoncé le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Il a, dans la foulée, désigné le vice-président Mohammad Mokhber comme président par interim.
L'élection d'un nouveau président aura lieu dans un délai maximum de 50 jours.