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Vingt-trois journalistes sont actuellement emprisonnés en Azerbaïdjan, pays hôte de la prochaine Conférence des Nations unies sur le changement climatique, "pour avoir simplement fait leur travail", dénonce mardi la Fédération européenne des journalistes (FEJ).
L'organisation faîtière affirme que le régime azerbaïdjanais, qui ne tolère aucune opposition, réprime de plus en plus les reporters indépendants à l'approche de la COP29. Selon la FEJ, il est plus que nécessaire que la communauté internationale mette le gouvernement de Bakou sous pression.
La Fédération européenne des journalistes a demandé au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de s'assurer que "tous les pays hôtes" des COP respectent les droits humains, afin que les journalistes puissent exercer leur métier en toute liberté.
La FEJ mène une campagne en faveur de la libération de six reporters travaillant pour le média indépendant Abzas Media, qui enquête notamment sur la corruption et les violations des droits humains dans ce pays autoritaire du Caucase. Elle milite en outre pour la libération de 17 autres journalistes détenus à tort.
L'Azerbaïdjan accueillera la COP29 en novembre.