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Le gouvernement israélien a déclaré lundi qu'il allait examiner les faits concernant une frappe israélienne qui a ciblé deux responsables du Hamas et provoqué la mort de 45 personnes dans un camp à Rafah, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.
"D'après les premiers éléments, un incendie s'est déclaré après l'attaque. Ces +terroristes+ se cachaient en sous-sol", a déclaré Avi Hyman, porte-parole du gouvernement israélien, lors d'un point presse.
"Nous examinons la question. C'était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d'affreux", a ajouté M. Hyman, en affirmant par ailleurs qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles".
La frappe visait, selon Avi Hyman, deux membres du Hamas responsables de "nombreuses attaques en Judée et Samarie", termes bibliques juifs pour désigner la Cisjordanie occupée.
"Ils étaient couverts de sang israélien", a dénoncé le porte-parole.
Cette frappe à Rafah a été dénoncée notamment par l'Egypte et le Qatar, médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.