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Israël a dit avoir mené lundi 150 frappes contre le Hezbollah au Liban et a lancé des avertissements à la population en prévision de bombardements "plus étendus", malgré les appels à la retenue de la communauté internationale.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est inquiété dimanche que le Liban devienne un "autre Gaza", près d'un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.
Pour la première fois, l'armée israélienne a conseillé tôt lundi à des citoyens libanais de "s'éloigner des cibles" du Hezbollah dans le sud du Liban, ajoutant que les frappes visant le mouvement islamiste allaient "se poursuivre dans un avenir proche" et que celles-ci seraient "plus importantes et plus précises".
Les frappes de lundi, les plus intenses ciblant le Hezbollah depuis le début de la guerre, ont visé le sud et l'est du Liban, selon des correspondants de l'AFP, dégageant d'épais champignons de fumée.
L'armée israélienne dit avoir mené à l'aube environ 150 frappes sur des cibles du Hezbollah.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé "un plan de destruction" de son pays.
L'agence officielle libanaise ANI a indiqué que l'aviation israélienne avait lancé "plus de 80 frappes aériennes en une demi-heure", visant des zones du sud du Liban, en même temps que "des raids intenses dans vallée de la Békaa", dans l'est, où un civil et un combattant du Hezbollah ont été tués.