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Les autorités de Delhi ont ordonné la fermeture anticipée des écoles de la capitale indienne pour les vacances d'été, avec "effet immédiat", selon la presse locale mardi, en raison de températures torrides avec un pic de 47,8°Celsius atteint lundi.
Le service météorologique indien a prévu une "vague de chaleur sévère" cette semaine. Lundi, il faisait 47,8°C à Najafgarh en banlieue de Delhi, soit la température la plus élevée de tout le pays.
Les autorités de plusieurs États, dont l'Haryana, le Madhya Pradesh, le Punjab et le Rajasthan, dans le nord et centre du pays, ont également ordonné la fermeture des écoles, selon Indian Today.
En mai 2022, certains quartiers de Delhi ont connu des températures montant jusqu'à 49,2°C.
En revanche, les États du sud de l'Inde, notamment le Tamil Nadu et le Kerala, ont subi de fortes pluies ces derniers jours.
De violentes tempêtes ont également frappé certaines parties du pays la semaine dernière, notamment la capitale financière Bombay, où la puissance du vent a entraîné la chute d'un panneau d'affichage sur une station-service. Seize personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées.
Le mois dernier, une vague de chaleur exceptionnelle a affecté l'Asie du Sud et du Sud-Est, notamment les Philippines et le Bangladesh où des milliers d'écoles ont suspendu leurs cours.
Selon les recherches scientifiques, les vagues de chaleur sont plus longues, plus fréquentes et plus intenses en raison du réchauffement climatique.
En ce moment, 968 millions d'Indiens, soit plus que la population totale des Etats-Unis, de l'Union européenne et de la Russie réunis, sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse.
La sixième phase de ces élections générales, qui en comptent sept et se déroulent jusqu'au 1er juin, aura lieu samedi, notamment à Delhi.
La commission électorale indienne a déclaré le mois dernier avoir formé un groupe de travail chargé d'examiner l'impact des vagues de chaleur et de l'humidité avant chaque phase du scrutin.
La participation aux élections générales est inférieure à celle de 2019, des analystes imputant ce recul aux fortes chaleurs et d'autres à "un certain désintérêt" des électeurs pour un scrutin sans surprise.
Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi, qui brigue un troisième mandat, a été donné vainqueur par les analystes politiques bien avant le début des élections le 19 avril.