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La Défense civile gazaouie a annoncé mardi avoir recensé au moins 12 morts après une frappe israélienne sur une école de la ville de Gaza qui abritait des milliers de déplacés, assurant qu'il y avait encore "d'autres disparus" sous les décombres.
Plus tôt, son porte-parole Mahmoud Bassal avait affirmé à l'AFP qu'au moins "deux enfants" figuraient parmi les morts de l'école Moustafa Hafiz après qu'"un avion israélien a largué une bombe sur le deuxième étage du bâtiment qui abritait des milliers de déplacés".
L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de façon indépendante ce bilan.
L'armée israélienne a de son côté affirmé avoir mené "une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient dans un centre de contrôle du Hamas (...) caché dans l'école" Moustafa Hafiz.
Début août, l'armée israélienne avait bombardé une autre école, al-Tabiine, dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, provoquant un tollé international.
La Défense civile avait fait état de 93 morts, dont au moins 11 enfants et six femmes.
L'armée israélienne avait dit avoir "identifié jusqu'ici 31" combattants du Hamas et du Jihad islamique, deux mouvements armés dans la bande de Gaza, "éliminés" dans sa frappe sur l'école, qui hébergeait elle aussi des déplacés.
Ces dernières semaines, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, principalement dans la ville de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.
Des dizaines de milliers de personnes déplacées se réfugient dans des écoles sur le territoire palestinien depuis que la guerre entre Israël et le Hamas y a éclaté le 7 octobre, après que des militants palestiniens ont attaqué le sud d'Israël.