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Donald Trump a, une nouvelle fois, été la cible d'une tentative d'assassinat. Y a-t-il des failles dans le système de sécurité de Donald Trump ?
Déjà victime d'une tentative d'assassinat il y a quelques semaines, l'ancien président des Etats-Unis et candidat à l'élection de 2024 Donald Trump s'est à nouveau fait une belle frayeur.
Les médias américains ont indiqué que M. Routh, 58 ans, auteur de la tentative avortée avait été arrêté après que des agents de la police d'élite du Secret Service eurent "ouvert le feu sur un homme armé" portant un fusil de type AK-47 près du terrain de golf de M. Trump en Floride, où l'ancien président était en train de jouer dimanche.
Ce nouveau fait montre-t-il une faille des services de sécurité ? En plateau lors du RTL info 13h, notre référent spécialiste des Etats-Unis Sébastien Rosenfeld est revenu sur cet incident. "C'est inquiétant, 64 jours entre deux tentatives d'assassinat, c'est très court et ça pose un vrai problème. La grande question c'est de savoir comment un homme a pu arriver aussi proche d'une cible, 400-500 mètres, avec un fusil semi-automatique et une lunette de visée, en n'étant repéré qu'au dernier moment", explique-t-il avant d'apporter un élément de réponse. "Une partie de la réponse a été donnée par le shérif du comté local qui a expliqué qu'en fait Donald Trump n'était pas un président en exercice mais un ancien président et donc que les mesures de sécurité étaient moins strictes. Il y a bien une bulle qui entoure Donald Trump, avec des hommes qui vérifient ce qui se passe, c'est pour ça qu'on a repéré ce canon, mais ça pose quand même beaucoup de questions sur cette unité qui est chargée de protéger Donald Trump"/
Lors de la première tentative, Donald Trump avait récupéré ce fait politiquement. Risque-t-il de répéter la chose ? "On ne sait pas très bien comment, mais il faut savoir que tout peut très vite s'emballer. Par exemple, le profil du tireur, à un moment, lorsqu'on a eu son nom, il y a eu un problème parce qu'il y avait un homonyme, quelqu'un qui s'appelait comme lui, qui a été repéré sur les listes électorales comme un partisan du parti démocrate. Finalement, c'était plutôt un partisan de Trump et c'était quelqu'un qui était plutôt mentalement instable, il faudra donc voir, mais cela pourrait aussi avoir un effet pour certains électeurs, un effet sympathie, donc oui, c'est tentant", affirme notre référent.