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Conflit au Proche-Orient: un journaliste et son cameraman belges blessés à Beyrouth dans des circonstances floues

La nuit dernière, deux Belges ont été blessés au centre de Beyrouth, au Liban. Il s'agit du journaliste de guerre Robin Ramaekers et du caméraman Stijn De Smet de la chaîne flamande VTM. Ils auraient été agressés et interrogés pendant plusieurs heures. DPG Media précise que les deux Belges sont en sécurité et soignés sur place.

Ce mercredi soir, une nouvelle frappe aérienne israélienne a fait six morts dans le quartier de Bachoura, au cœur de Beyrouth. Le journaliste de guerre de VTM, Robin Ramaekers (49 ans), et son caméraman, Stijn De Smet (37 ans), ont été blessés alors qu'ils cherchaient à faire un reportage sur ce sujet avec un fixeur. 

"Stijn est actuellement hospitalisé à Beyrouth où il est soigné pour une blessure à la jambe. Robin est toujours soigné dans un autre hôpital", notamment pour des fractures au visage, a indiqué DPG Media qui est occupé à faire le nécessaire pour rapatrier les deux hommes le plus rapidement possible.   

Des circonstances floues

L'équipe de VTM se trouvait dans la capitale libanaise depuis plusieurs jours pour couvrir la montée des tensions entre le Hezbollah et Israël. Les circonstances exactes de l'incident restent floues. Les deux Belges n'auraient pas été blessés dans une frappe. Le cabinet de la ministre des Affaires étrangères évoque une altercation avec des locaux. Ils auraient été interrogés pendant plusieurs heures et agressés avant d'être hospitalisés.  

Nous faisons tout notre possible pour les ramener chez eux 

Leurs familles sont en contact régulier avec eux, assurant ainsi un soutien moral durant cette période difficile. Nicholas Lataire, directeur de News City (VTM et HLN), a souligné l'engagement de la rédaction à soutenir Robin et Stijn : "Nous faisons tout notre possible pour les aider et les ramener chez eux rapidement. La sécurité de nos collègues est notre priorité absolue". 

Mardi soir, dans notre RTL info 19h, le journaliste flamand avait témoigné de la situation très tendue sur place. Avec son caméraman, il s'était rendu sur le lieu de l'attaque du chef du Hezbollah libanais, dans la banlieue sud de Beyrouth. Il était le premier journaliste à s'être rendu sur place.

Robin et Stijn, qui couvrent des conflits à travers le monde depuis plus de dix ans, reçoivent régulièrement une formation en journalisme de guerre, ce qui leur permet de gérer des situations à haut risque.

Ce nouvel épisode de violence à Beyrouth, déjà marqué par une précédente attaque cette semaine, rappelle l'instabilité persistante de la région. Les journalistes continuent de jouer un rôle crucial en rapportant la vérité sur ces événements tragiques.

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