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Après l'assaut du Capitole en 2021, Trump reconnaîtra-t-il sa défaite s'il perd les élections américaines?

Les élections américaines se dérouleront le 5 novembre. Et à quelques jours du scrutin, Donald Trump cumule les sorties publiques. 

Un récent sondage CNN révèle que la majorité des électeurs s'attendent à ce que Donald Trump refuse de reconnaître une éventuelle défaite lors de l'élection présidentielle de 2024, reflétant une méfiance croissante envers le processus électoral.

Trump et la contestation des résultats

Seuls 30 % des électeurs inscrits pensent que Donald Trump accepterait les résultats de l'élection s'il perdait, contre 73 % qui estiment que Kamala Harris concèderait sa défaite. Le sondage met en évidence que 57 % des partisans de Trump croient qu'il reconnaîtrait une défaite, une hausse par rapport à juillet, mais une majorité de ses partisans reste sceptique.

La campagne de Trump semble préparer le terrain pour remettre en cause les résultats, une tactique qui pourrait encore éroder la confiance dans le système électoral américain.

Des divisions parmi les électeurs

Parmi les partisans de Harris, 97 % pensent qu'elle accepterait une défaite, tandis que seulement 57 % des partisans de Trump sont d'accord sur son éventuelle reconnaissance de la défaite. En général, 88 % des électeurs estiment que tout candidat perdant a l'obligation de reconnaître sa défaite, bien que ce chiffre tombe à 80 % chez les partisans de Trump.

Méfiance envers la Cour suprême

Le sondage révèle également une confiance limitée dans la Cour suprême concernant les décisions liées à l'élection : 56 % des électeurs disent avoir peu ou pas de confiance en elle. Cette méfiance est particulièrement forte chez les jeunes électeurs, les Noirs et les libéraux.

L'assaut du Capitole 

Pour rappel, en le 6 janvier 2021 le siège du Congrès américain - ou le Capitole - , avait été pris d'assaut par des centaines de ses partisans chauffés à blanc pour y empêcher la certification de la victoire de son adversaire Joe Biden, le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, il avait tenu un discours enflammé devant ses partisans réunis non loin de la Maison Blanche, les appelant à se "battre comme des diables" contre les résultats de l'élection présidentielle que les élus devaient certifier.

Une foule avait ensuite envahi le Capitole, des scènes de violence et de chaos qui avaient choqué l'Amérique et le monde.
 

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