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Alexander De Croo, présent en Israël, est sorti ce jeudi matin, aux alentours de 11h30 d'une réunion avec son homologue israélien, Benyamin Netanyahu. "La discussion a été ouverte et très franche", explique dans un premier temps Alexander De Croo.
"La priorité d'Israël, et elle est normale, est de protéger sa population et d'éliminer la menace terroriste. Ils ont notre total soutien pour cela", explique-t-il. Seulement, De Croo, et l'Europe, principalement, avaient un autre message à passer au gouvernement d'Israël.
"Notre message, il est clair : il y trop de victimes innocentes et le gouvernement doit faire plus d’efforts pour minimiser les victimes civiles. On ne peut pas imaginer qu’il y ait à nouveau 10.00 morts à Gaza", explique-t-il au micro de nos envoyés spéciaux. "La trêve, on l’espère, mais il ne faut pas que ça soit une occasion manquée. Ce moment-ci doit être utilisé pour avoir de l’accès humanitaire et un pas en avant vers la paix"
Seulement, ce message peut-il être reçu par le gouvernement israélien qui ne tient pas cette ligne ? "Comme Européens, il faut donner le message que nous nous sommes reconstruit après la Seconde Guerre mondiale alors que la situation était difficile et qu'il y avait également des millions de morts. Utilisons ce moment pour avoir d’autres accès à Gaza, pour donner du soutien à ces 2 millions de personnes qui en ont besoin. Il faut faire un pas en avant, libérer des otages et fournir de l’aide", conclut-il.
En sortant de ces réunions, est-ce que notre Premier ministre sent que la fin de la guerre approche ? "Je l'espère", répond-il. "Je n'ai pas de boule de cristal mais je l'espère".
