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Une longue enquête a permis le démantèlement d'un réseau de pédocriminels ayant fait plus de 120 victimes mineures, dont 22 françaises, a annoncé jeudi la gendarmerie nationale, affirmant avoir saisi près d'un million de photos et vidéos de violences sexuelles sur des enfants.
D'après un communiqué de la gendarmerie, six hommes, âgés de 36 à 61 ans, ont été mis en examen pour pédopornographie, dont l'un d'eux a été arrêté à Mons en Belgique. Les nationalités des mis en cause ne sont pas précisées.
Certains ont aussi été mis en examen pour viols sur mineur de moins de 15 ans et recours à la prostitution de mineurs, a précisé à l'AFP la gendarmerie nationale.
L'un des six individus était l'administrateur de deux groupes d'échange de photos et de vidéos de violences sexuelles sur des enfants sur la messagerie en ligne russe ICQ. Les cinq autres étaient membres de l'un de ces groupes.
L'enquête, débutée à l'été 2022, a permis "de mettre en évidence que chacun des membres (avait) un mode opératoire distinct mais bien rôdé leur permettant d'obtenir des fichiers illicites", indique la gendarmerie.
Ils faisaient ainsi usage de "menaces, de chantage, mais aussi d'harcèlement et simulation de tentative de suicide" pour pousser l'enfant ou l'adolescent à envoyer des photos et vidéos, ou à commettre un acte sexuel avec eux, explique le communiqué.
Quelque 930.000 photos et vidéos ont été retrouvées, selon la gendarmerie "mais on continue à analyser le matériel (informatique) saisi", a-t-on précisé à l'AFP.
"On est sur une longue enquête qui se finit, un gros dossier", a-t-on souligné, ajoutant avoir agi en coopération avec les forces de l'ordre belges.