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Mercredi 22 février, alors qu'elle donnait cours devant une classe de Secondes (adolescents d'une quinzaine d'années), une professeure d'espagnol a été assassinée à coups de couteau par un élève, placé en garde à vue.
Ce jeudi, une minute de silence sera observée par tous les établissements scolaires de France à 15h, en hommage à l'enseignante assassinée à Saint-Jean-de-Luz. Mais qui était-elle?
Agnès Lassalle était âgée de 52 ans et exercait "depuis longtemps" au lycée privé Saint Thomas d'Aquin, un établissement connu pour être "calme" et "sérieux" selon l'Education nationale.
Agrégée d'espagnol, elle état passionnée de flamenco et très investie dans son travail de transmission. "Gentille", "sympa", "toujours à l'heure" "très pédagogue", "juste", "rigoureuse", "intègre": c'est ainsi qu'Agnès Lassalle est décrite par ses élèves et leurs parents.
Auprès de nos confrères de Ouest-France et BFM TV des collègues la décrivent comme "bosseuse" et "consciencieuse". "Elle n'avait pas de vie en dehors du lycée. Elle dépensait toute son énergie pour ses élèves", affirme un témoin anonyme à Ouest-France. Une autre collègue confirme auprès du Figaro. "Je l'ai connue à son arrivée, il y a une vingtaine d'années. C'était une personne discrète et qui faisait très bien son travail."
Son compagnon témoigne
Au micro de BFM TV, son compagne la décrit comme "une très jolie et très bonne personne, aimée de tous", "qui n'était pas dans le conflit" et "passait au moins 80-90% de son temps à faire son travail pour son école, même pendant les vacances". Une acharnée de travail, dévouée à son métier.
Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, lui a d'ailleurs lui-même rendu hommage en se rendant sur les lieux. Il a salué "l'exceptionnel dévouement" de d'Agnès Lassalle et son "engagement au service de ses élèves". La rectrice de l'Académie de Bordeaux, elle aussi, évoque une "excellente professeur", rapporte Ouest-France.
Elle était, à l'unanimité, une enseignante appréciée, "bien installée dans cet établissement, rayonnant dans son travail". Aucun conflit avec les élèves n'était connu par l'établissement ni l'Education nationale. Au micro de l'AFP, une élève confirme: "Je ne connais pas vraiment l'agresseur, on est juste en cours d'espagnol ensemble mais il n'y avait jamais eu de problème entre lui et la professeure en classe. Elle était gentille, elle n'avait jamais fait de remarques négatives". Une enquête est en cours.