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"Il était épouvantablement radin", "Les codes avaient changé": Roselyne Bachelot dépeint des présidents français

Roselyne Bachelot évoque la personnalité de plusieurs présidents français dans un nouveau livre, offrant aux lecteurs un regard impertinent. 

Pharmacienne de profession, ex-ministre, conseillère à l’Elysée et personnalité des médias (notamment dans les Grosses têtes), Roselyne Bachelot est venue présenter son dernier livre "Sacré monstres!", ce vendredi matin sur bel RTL, face à Thomas de Bergeyck. 

Roselyne Bachelot y dépeint les grands hommes de la politique française : Chirac, Sarkozy, Mitterrand ou encore… Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Un regard percutant et volontiers impertinent.

Roselyne Bachelot, qui a traversé un demi-siècle de politique, est notamment revenue sur l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. "J’ai dit ‘putain, le code a changé’. J’avais servi deux présidents de la République auparavant, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, et j’avais rencontré tous les autres. Je dois dire que, arrivant à l’Élysée, avec les nouveaux meubles très modernes, ce président avec une chemise largement ouverte, sur un canapé… Je me suis dit ‘le code a changé’."

Jacques Chirac, et son humour de "corps de garde", était son "préféré". "Il serait aujourd’hui tout de suite critiqué par un certain nombre de bien-pensants et de bien-pensantes. Quant à la fin de chaque repas, le toast classique était ‘A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent’, comment voulez-vous dire une chose pareille maintenant. Mais, je le prenais avec distance. (…) Ce n’est pas pour rien que je suis dans les Grosses têtes. Je suis capable d’être dans plusieurs disciplines."

Roselyne Bachelot révèle que François Mitterrand était "aristocratique" et "radin". "Il était épouvantablement radin. Ma famille est originaire d’un département qui s’appelle la Nièvre, dont il a été l’élu très longtemps. Il invitait les maires, et il avait une technique : son chauffeur arrivait au dessert et il disait ‘Monsieur le président, on vous appelle à Paris’. Il sautait dans la voiture, laissant la note du restaurant aux convives qu’il avait invités. C’était un coup classique."

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