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Deux hommes particulièrement surveillés, issus de la mouvance islamiste, ont été interpellés jeudi en marge du passage de la flamme olympique dans le sud-ouest de la France, a annoncé vendredi le gouvernement.
"En marge du passage de la flamme olympique en Gironde, (le ministre de l'Intérieur) Gérald Darmanin annonce l'interpellation de deux individus particulièrement surveillés, dit le ministère dans un communiqué.
Ces hommes sont "issus de la mouvance islamiste, ayant violé la mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance dont ils font l'objet", ajoute-t-il.
Le premier homme, âgé de 33 ans, a été condamné en janvier dernier pour apologie publique du terrorisme.
"Le second, âgé de 23 ans, était connu des services de renseignement pour des propos pro-djihadistes répétés sur la voie publique. Il avait par ailleurs été condamné à une peine d'emprisonnement ferme en octobre 2022", ajoute le ministère.
Début mai, Gérald Darmanin avait dévoilé aux préfets "un plan d'actions" de lutte antiterroriste reposant sur une "stratégie d'entrave optimisée" à l'encontre de la "mouvance islamiste et jihadiste" en amont et pendant les Jeux olympiques.
Le ministre proposait notamment le déploiement systématique de mesures administratives comme des visites domiciliaires et des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) pour les personnes "condamnées pour faits de terrorisme ou fortement radicalisées, dès leur libération".
Selon le ministère, 77 "Micas" sont en cours, un chiffre qui a fortement augmenté depuis le début du relais de la flamme. Le ministère assure par ailleurs que les mesures d'entraves "continueront d'être renforcées à l'approche des Jeux".