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Une soixantaine de cyclo-activistes du mouvement "Democracy on the streets" (DOTS) ont débarqué samedi après-midi à Bruxelles. Partis de Cologne lundi dernier, les manifestants ont fait de la place du Luxembourg le point de chute de leur tournée transfrontalière. L'action finale, organisée dès 17h00 face aux institutions européennes, visait à faire entendre leurs revendications à l'approche des élections européennes, à commencer par "le strict respect des objectifs climatiques".
Le 20 mai, le cortège démarrait d'un "camp climat" à Cologne. Souhaitant défendre une "Union européenne démocratique", les activistes sont ensuite passés en moins d'une semaine par Hambach, Aix-la-Chapelle, Liège, Namur, Nivelles et enfin Bruxelles. Chaque nuit, ils ont été hébergés dans des lieux mis à leur disposition par des particuliers, des églises, des écoles et des associations.
Sur la route, le peloton - qui s'est voulu "bruyant mais pacifiste" - s'est arrêté pour protester contre des projets controversés en matière de démocratie ou de climat. Ils ont notamment rejoint le front de collectifs citoyens "Stop Alibaba", qui lutte contre l'extension de l'aéroport de Liège, ou encore manifesté contre un projet de bétonisation dans la campagne d'Anton, à Andenne.
Les cyclo-activistes plaident en faveur d'une justice climatique, des droits humains et de la démocratie. Dans cette optique, ils ont rencontré tout au long de leur tournée des citoyens et des politiques pour débattre de questions qui leur tiennent à cœur. "L'objectif de la tournée est ainsi de se mettre en lien avec des personnes qui partagent les mêmes idées afin d'unir nos forces", ont expliqué les organisateurs.
"Bien que la crise climatique n'a cessé de s'aggraver ces dernières années, l'attention médiatique et politique qu'elle suscite n'a fait que diminuer. À deux semaines des élections fédérales, régionales et européennes, nous sommes descendus dans la rue pour remettre à l'agenda politique ces sujets primordiaux", ont-ils conclu.