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Puces électroniques: feu vert de la Commission à une "fonderie ouverte" en Allemagne

La Commission européenne a autorisé mardi une aide publique allemande d'un montant de 5 milliards d'euros pour la construction et l'exploitation d'une usine de fabrication de puces électroniques haute performance à Dresde (Allemagne).

Cette aide est destinée à European Semiconductor Manufacturing Company ("ESMC"), une entreprise commune entre l'entreprise taïwanaise Taiwan Semiconductor Manufacturing Company ("TSMC"), Bosch, Infineon et NXP. Le projet vise à répondre à la demande d'applications automobiles et industrielles.

L'installation fonctionnera comme une "fonderie ouverte", ce qui signifie que tout client peut passer des commandes pour la production de puces spécifiques.

"Ce modèle garantira un accès généralisé aux puces économes en énergie, y compris pour les petites entreprises et les jeunes pousses, tout en limitant toute distorsion potentielle de la concurrence", a commenté la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager.

Depuis plusieurs années, l'Europe et d'autres régions du monde connaissent d'importants problèmes d'approvisionnement en puces électroniques, voire des pénuries. Les rares entreprises capables de fabriquer les semi-conducteurs les plus avancés sont à Taïwan et en Corée du Sud. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine accentuent aussi les problèmes d'approvisionnement.

Cette autorisation est la quatrième décision de la Commission de ce type, après une usine de plaquettes en carbure de silicium (plaquettes SiC) à Catane (Italie), une nouvelle installation de production de micropuces en France et une nouvelle usine intégrée de production de SiC en Italie également.

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