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La Commission européenne n'a rien appris de neuf de l'entretien mené par le présentateur américain Tucker Carlson avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier n'y a fait que répéter "ses vieux mensonges et ses tentatives de manipulation", a indiqué un porte-parole de l'exécutif européen, déplorant cependant la tribune accordée au président russe à cette occasion.
Dans cette longue interview, la première qu'il a accordée à un journaliste occidental depuis le début de la guerre en Ukraine, M. Poutine indique notamment qu'il juge une défaite russe en Ukraine tout à fait impossible. Il précise ne pas avoir l'intention de s'attaquer à la Pologne ni à la Lettonie.
Après avoir analysé cette rencontre entre Poutine et Tucker Carlson, un journaliste proche de l'ancien président Donald Trump, la Commission européenne n'en retire aucun élément neuf. "Poutine répète ses mensonges, déformations et manipulations. Il affiche en outre une forte animosité à l'égard de l'Occident", a commenté un porte-parole.
La Commission déplore toutefois que le chef d'Etat russe reçoive "une telle plate-forme pour diffuser sa propagande". Elle avait déjà fait savoir jeudi qu'elle n'envisageait pas à ce stade d'inscrire Tucker Carlson sur la liste des sanctions européennes, mais que des "propagandistes" peuvent très bien s'y retrouver en principe.