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La 60e conférence sur la sécurité à Munich a débuté vendredi, où pas moins de 50 dirigeants venus des quatre coins du monde sont attendus. Les conflits en Ukraine et dans la bande de Gaza seront les deux principaux sujets abordés.
La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris doit s'exprimer le premier jour. Samedi, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président ukrainien prendront la parole.
Le président israélien Isaac Herzog et le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz sont également attendus, tout comme des hauts représentants de l'autorité palestinienne, de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Égypte et de la Jordanie.
Le premier ministre belge Alexander De Croo et la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib voyagent également vers le sud de l'Allemagne. Le chef du gouvernement assistera notamment à "l'Ukraine lunch", aux côtés, entre autres, d'Hillary Clinton et du premier ministre danois Mette Frederiksen, pour évoquer les futures décisions à prendre pour soutenir l'Ukraine. Mme Lahbib, quant à elle, participera à un panel de discussion avec ses homologues d'Arabie Saoudite et d'Égypte autour de la stabilité et la paix au Moyen-Orient.
Le résultat des élections américaines du 5 novembre et la possible victoire de Donald Trump avec ses conséquences animera également les discussions.
L'influence de l'ancien président des États-Unis devrait peser sur la conférence à la suite de ses commentaires la semaine dernière qui laisse planer un doute sur l'engagement américain en matière de sécurité. Le milliardaire avait affirmé qu'il "encouragerait" la Russie à "faire ce qu'elle veut" aux pays de l'Otan qui consacrent un budget insuffisant à la Défense.
La délégation du Congrès des États-Unis, de plus de 30 représentants, compte notamment des membres du parti républicain de Donald Trump.
Les fonctionnaires russes et iraniens n'ont pas été invités à la conférence de cette année.