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Le pape François est arrivé jeudi matin comme prévu, peu avant 10H00 au Luxembourg, pour une visite de quelques heures. En fin de journée, le souverain pontife prendra la direction de la Belgique.
Ce déplacement intervient moins de deux semaines après le plus long voyage de son pontificat, 12 jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie
L'avion papal a atterri à l'aéroport du Findel au Luxembourg, où il a été accueilli notamment par le Grand-Duc Henri, son épouse la Grande-Duchesse Maria-Teresa, et le Premier ministre Luc Frieden. Le pape a été installé sur un fauteuil roulant à sa descente de l'avion.
A bord de l'appareil, contrairement à son habitude, le pape n'a pas salué un par un les journalistes. "Je ne m'en sens pas" (capable), a-t-il expliqué, les traits marqués. Le jésuite argentin a souffert d'une grippe en début de semaine.
Dans un contexte international extrêmement tendu, François doit adresser "une parole au coeur de l'Europe" et évoquera le rôle qu'entend jouer ce continent pour l'accueil, la paix et la solidarité dans le monde, selon le service de presse du Saint-Siège.
A la veille de son départ, il a qualifié d'"inacceptable" la "terrible escalade" au Liban, appelant la communauté internationale à faire son possible pour y mettre fin.
Au Luxembourg, le chef de l'Eglise catholique doit s'exprimer dans la matinée devant les autorités et rencontrera dans l'après-midi à la cathédrale Notre-Dame quelques centaines de croyants tirés au sort.
Les autres pourront le saluer dans les rues de la capitale lors d'un tour en papamobile sous haute sécurité.
Il s'agit de la première visite papale au Luxembourg depuis 1985, date à laquelle Jean-Paul II avait célébré dans la capitale ce qui reste la plus grande messe de l'histoire du Luxembourg, avec 60.000 fidèles.