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Pour Vitali Klitsjko, bourgmestre de Kiev, la mort d'Alexeï Navalny ne peut être que préméditée. L'opposant à Poutine est décédé seulement trois heures avant l'ouverture de la conférence sur la sécurité à Munich. "Ce timing ne peut être une coïncidence", a-t-il estimé.
L'ex-champion de boxe ukrainien juge Poutine responsable de cette mort. "C'est une dictature. Quiconque critique Poutine se fait tuer ou emprisonner", a-t-il dénoncé.
Klitsjko espère que la disparition de Navalny renforcera l'opposition au régime de Poutine. "Cependant, la peur de s'exprimer contre lui est généralisée", a-t-il déclaré. Le bourgmestre a également souligné que le nombre de critiques et le mécontentement envers le Kremlin augmentaient, notamment en raison des pertes subies par des proches dans la guerre contre l'Ukraine. "Ces personnes ne peuvent pas rester silencieuses", a-t-il ajouté.
