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La Russie a déclaré jeudi persona non grata l'attaché de défense britannique à Moscou, Adrian Coghill, en représailles à l'expulsion la semaine dernière de son homologue russe à Londres, accusé d'espionnage.
"Il devra quitter sous une semaine le territoire de la Fédération de Russie", a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères, expliquant avoir annoncé cette décision à l'ambassadeur britannique lors d'une convocation.
"Notre réaction aux actions inamicales et antirusses annoncées le 8 mai par la partie ukrainienne ne s'arrêtera pas à cette mesure", a ajouté le ministère, en promettant d'autres représailles.
Le 8 mai, le Royaume-Uni avait dénoncé des "activités malveillantes" et d'espionnage imputées à Moscou, en annonçant l'expulsion de l'attaché de défense russe, présenté comme un "officier de renseignement militaire non-déclaré".
Un attaché de défense est un membre des forces armées servant au sein d'une ambassade et qui représente le secteur de la défense de son pays à l'étranger.
La Russie avait réagi en affirmant que la décision britannique était fondée sur des "mensonges purs et simples".
Les relations entre la Russie et le Royaume-Uni, grand soutien de Kiev face à l'attaque du Kremlin, sont particulièrement tendues.
Les affaires présumées d'espionnage impliquant Moscou se sont succédé ces derniers mois au Royaume-Uni. Cinq Bulgares ont été inculpés fin mars, accusés d'espionnage pour le compte de la Russie. Ils ont plaidé non-coupable.
Fin avril, un Britannique de 20 ans a lui été inculpé en vertu de la loi sur la sécurité nationale, après avoir été accusé d'avoir organisé des attaques contre des "entreprises liées à l'Ukraine".
