Accueil Actu Monde Europe

Foot: la Fédération allemande va changer le flocage controversé des maillots de la sélection

La Fédération allemande de football (DFB) a annoncé lundi qu'elle allait changer la police de caractères utilisée pour le flocage des maillots de la sélection nationale, dont le chiffre 4 ressemble à l'insigne nazi des SS.

Dans un communiqué, la DFB précise en premier lieu que cette ressemblance n'a été repérée à aucun moment du processus de création puis d'homologation des maillots dessinés pour l'Euro-2024, que l'Allemagne organise du 14 juin au 14 juillet prochains.

Mais face aux critiques, la Fédération dit refuser que l'affaire tourne à la polémique.

"Nous prenons ces informations très au sérieux et ne souhaitons pas offrir une plateforme de discussion", explique-t-elle. "En coopération avec notre partenaire 11teamsports, nous allons concevoir un nouveau design pour le chiffre 4 et nous nous coordonnerons avec l'UEFA."

Sans attendre, Adidas, qui équipe la sélection allemande, a suspendu lundi après-midi l'option de personnalisation (nom et numéro) des maillots en vente sur son site marchand, a rapporté le quotidien Bild. Information confirmée par un journaliste de l'AFP qui s'est connecté en début de soirée sur le site de l'équipementier mais n'a pu choisir un flocage personnalisé.

Adidas, toujours selon Bild, a par ailleurs stoppé la livraison des maillots 44 déjà commandés: il s'agit des plus controversés, le double 4 ressemblant au double S de l'insigne qu'arboraient les membres des "Schutzstaffel" du régime nazi.

L'affaire intervient alors que la DFB a annoncé le mois dernier qu'elle changerait d'équipementier à partir de 2027, quand le géant américain Nike remplacera l'historique Adidas, lié au football allemand depuis les années 1950.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société