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Neuf magasins du groupe Cassis-Paprika vont définitivement fermer leurs portes, a rapporté vendredi le syndicat libéral CGSLB dans un communiqué. La faillite a été annoncée par la direction du groupe à l'occasion d'un conseil d'entreprise extraordinaire. Au total, 67 personnes ont perdu leur emploi, principalement des femmes, a souligné le syndicat.
En février, le groupe déposait une procédure en réorganisation judiciaire (PRJ). "Les différentes crises traversées ces dernières années ont fortement augmenté sa dette, créant une situation financière difficile", a expliqué Cassis-Paprika. "Dans le cadre de cette procédure, le groupe a présenté un ambitieux plan de relance, se concentrant sur le marché très porteur de la grande taille. Le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon, situé à Nivelles, a rendu un jugement favorable envers ce plan."
Celui-ci prévoit de préserver la majorité des emplois, soit plus de 600, tout en assurant la viabilité et la pérennité des activités, selon le groupe. Quelque 70 personnes ont cependant été licenciées.
"S'il permet de sauver neuf emplois sur dix sur l'ensemble du groupe, c'est tout de même plus de 15% du personnel belge qui se retrouve sans emploi aujourd'hui", a de son côté déploré la CGSLB, ajoutant qu'elle n'a pourtant cessé de tirer la sonnette d'alarme alors que "l'enseigne était en perte depuis plusieurs années".
Sur les 11 magasins, neuf vont définitivement fermer, à savoir ceux de Tournai, La Louvière, Wavre, Kuurne, Saint-Nicolas, Wijnegem, Belle-Île (Liège), Anspach (Bruxelles) et Basilix (Bruxelles). La marque Cassis sera toutefois encore présente dans plus de 45 magasins mixtes sous l'enseigne Cassis-Paprika, et sur les sites web, a noté le groupe.
