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L'usine d'Ontex à Eeklo reste porte close

L'usine du fabricant de couches Ontex à Eeklo (Flandre orientale) n'a pas redémarré mardi, ont indiqué les syndicats. Le personnel a rejeté la veille l'accord social sur la fermeture du site, prévue d'ici à la fin de l'année, dans le cadre d'une restructuration de l'entreprise.

Le plan social négocié pour les 347 travailleurs, qui avait été présenté jeudi au personnel, n'a pas convaincu la base. Le document contient des dispositions concernant les indemnités de licenciement et des mesures d'accompagnement. Les conditions de licenciement ont été rejetées à 93%.

Le personnel de l'usine d'Eeklo a cessé le travail la semaine dernière, dès la présentation du plan social. La grève se poursuivra au moins jusqu'à lundi prochain, selon les syndicats. La direction présentera alors une nouvelle proposition.

"Le personnel voit le fait que la direction ne veut pas négocier avant la semaine prochaine comme un coup de couteau", avance Evi Van Der Bracht, du syndicat flamand ACV.

Le groupe belge Ontex, qui produit des couches et du matériel pour l'incontinence, a son siège à Alost et dispose de deux sites de production en Flandre orientale. Si celui d'Eeklo fermera ses portes, celui de Buggenhout sera réduit pour en faire un centre d'expertise. Cent cinquante emplois sur 500 y sont menacés.

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