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L'emploi des travailleurs de bpost est protégé et les lecteurs recevront leurs journaux "dans de bonnes conditions" jusqu'en 2026, s'est félicité la CGSP mercredi après l'annonce d'un accord entre l'entreprise postale et les éditeurs francophones. Selon le syndicat, les alternatives envisagées par les éditeurs ne seront pas plus compétitives que l'offre de bpost.
Bpost a annoncé mercredi avoir trouvé un accord avec les éditeurs de journaux francophones pour continuer à distribuer les journaux en Wallonie à partir du 1er juillet et au moins jusqu'à la fin 2025. Une "distribution alternative" sera testée au cours du troisième trimestre de 2025 et les éditeurs évalueront ensuite un éventuel transfert progressif de leur distribution à partir de 2026.
La CSGP Poste accueille cet accord comme une bonne nouvelle car il garantit un emploi au personnel sous contrat fixe au moins jusqu'en 2026. "On l'attendait et nous sommes contents que l'emploi soit protégé", commente le secrétaire général Thierry Tasset. "Pendant que le Nord du pays parle de licenciements et de plan social après l'accord signé en avril, nous parlons de contrats à durée indéterminée."
Le syndicaliste ne craint par ailleurs pas les systèmes alternatifs que les éditeurs testeront en 2025 dans quatre bureaux distributeurs. "Ils vont évaluer s'ils arrivent à le faire par leurs propres moyens mais je les invite à faire moins cher que nous", explique-t-il. "C'est une immense machine à mettre en branle, ça coûte un prix monstre notamment avec les véhicules. Je ne vois pas non plus un nouvel acteur arriver en Wallonie."
Selon le syndicat, bpost continuera alors à distribuer les journaux également après 2026.
L'accord trouvé entre l'entreprise postale et les syndicats en avril prévoit d'ailleurs que la distribution ne sera pas transférée vers la filiale AMP, comme ce sera le cas en Flandre, ajoute Thierry Tasset.