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Les négociateurs de Boeing et du syndicat des machinistes (IAM), chaperonnés par une médiation fédérale, se retrouvent mardi pour élaborer une convention collective acceptable par les quelque 33.000 grévistes qui paralysent plusieurs usines cruciales de l'avionneur, le contraignant à se serrer la ceinture.
Les discussions "vont commencer dans la matinée" à Seattle (nord-ouest), a indiqué à l'AFP une source proche des négociations, précisant qu'elles doivent se faire en "petits groupes" dans un premier temps.
"Nous avons pris contact avec eux pour qu'ils se rencontrent et discutent rapidement", a expliqué lundi à l'AFP Javier Ramirez, un directeur du Service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS) faisant partie de l'équipe de trois médiateurs mobilisés.
Le FMCS avait salué vendredi la volonté des deux camps d'œuvrer pour trouver une "solution acceptable mutuellement", avec "l'objectif ultime d'empêcher une perturbation économique".
De son côté, le syndicat a précisé lundi soir tard à ses adhérents que la médiation n'avait "pas autorité pour forcer l'une des parties à accepter des termes du contrat, mais est une partie neutre aidant les deux parties à parvenir à un accord".
L'arrêt de travail a débuté vendredi après le rejet massif du projet de nouvelle convention collective, négocié depuis mars par Boeing et l'antenne locale de l'IAM et qui devait succéder à celle de 2008 qui expirait le 12 septembre.
Ce projet prévoyait notamment une hausse salariale de 25% sur quatre ans, jugée insuffisante au regard des +40% au moins revendiqués au départ.
La dernière grève lancée par l'IAM-District 751 remonte à 2008. Elle avait duré 57 jours.