Partager:
Les émissions de CO2 de l'industrie lourde et de l'aviation ont diminué de plus de 10% l'année dernière, soit la plus forte baisse depuis 2009, rapportent L'Echo et De Tijd vendredi sur base des chiffres mise à jour du registre belge de gaz à effet de serre.
Les grandes entreprises belges à forte consommation d'énergie et couvertes par le système européen d'échange de quotas d'émission (ETS) ont émis 4,26 millions de tonnes de gaz à effet de serre de moins en 2023 par rapport à 2022, soit une baisse de 10,5%.
Il s'agit des grands producteurs de ciment et d'acier, des usines chimiques, des raffineries, des centrales électriques et des compagnies aériennes pour les vols intra-européens. Elles doivent être en mesure de présenter un quota d'émission pour chaque tonne qu'elles émettent. En Belgique, plus de 280 installations industrielles et centrales électriques sont couvertes par le système d'échange de quotas d'émission. Avec les vols intra-européens, elles représentent environ 40% de toutes les émissions de CO2 dans notre pays.
La centrale électrique de Knippegroen, dans le port de Gand, est le plus gros émetteur belge. Electrabel y brûle, à côté du site d'ArcelorMittal, les gaz dégagés lors de la production d'acier. L'année dernière, les émissions y ont diminué de 22,7%, passant de 5 millions de tonnes à 3,8 millions de tonnes de CO2 .
ArcelorMittal Gent suit Knippegroen, avec 3,7 millions de tonnes. Quelques cimentiers figurent également dans le top 10, comme CCB près de Tournai, et Holcim à Mons.