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Trois consortiums, comprenant plusieurs entreprises belges, se sont vu attribuer les contrats relatifs aux parties en courant alternatif (HVAC/High Voltage Alternating Current) de la future Île Princesse Elisabeth, a annoncé mercredi Elia, le gestionnaire du réseau haute tension, qui salue "une étape importante pour la réalisation" de l'île artificielle. Ces contrats portent sur un montant total d'1,452 milliard d'euros.
Deux contrats, qui concernent l'installation de 330 km de câbles HVAC, ont été attribués à deux consortiums : un premier formé par les entreprises belges DEME et grecque Hellenic Cables (165 km) et un second formé par les entreprises belge Jan de Nul et coréenne LS Cable & System (165 km).
Le contrat pour les sous-stations HVAC a quant à lui été attribué au consortium HSI, composé par l'entreprise belge Iemants (Smulders) et les Néerlandais de HSM offshore Energy et d'IV offshore & Energy.
"Cet ensemble HVAC constituera le point de connexion pour accueillir une première partie (2,1 GW) de l'électricité produite par les parcs éoliens de la zone Princesse Elisabeth et la transporter vers la terre ferme", explique dans un communiqué le gestionnaire du réseau haute tension.
L'Île Princesse Elisabeth sera la première île énergétique artificielle à combiner à la fois le transport d'électricité international en courant continu (HVDC) et en courant alternatif (HVAC), rappelle Elia. L'île sera située à 45 km des côtes belges et servira de point de connexion pour amener au total 3,5 GW d'électricité supplémentaire à partir de la mer du Nord.
Les marchés HVDC sont encore en cours d'attribution tandis que le contrat pour la construction de la structure de l'île a été attribué en 2023 à un consortium (TM EDISON) associant les entreprises Jan De Nul et DEME.