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Des chauffeurs du TEC de Namur ont débrayé pendant environ une heure lundi matin, à la suite d'une nouvelle agression de l'un des leurs survenue vers 04h30, indique Bruno Belluz, secrétaire permanent à la CSC, confirmant une information de RTL.
Le chauffeur a été pris à partie par un sans-abri, alors qu'il se rendait sur son lieu de travail. Son agresseur voulait obtenir de l'argent et lui a mis un coup de poing au visage, selon la CSC. Apprenant les faits, une partie des chauffeurs du TEC de Namur a décidé de débrayer pour faire part de son mécontentement. Toutefois, après une discussion avec la direction et les syndicats, tout le monde a rapidement repris le travail.
"C'est un fait particulier car le chauffeur n'était même pas dans son bus", a expliqué Bruno Belluz. "Ce n'est pas vraiment le TEC qui était visé, mais bien un homme marchant dans la rue pour se rendre au travail. Il était juste là au mauvais endroit et au mauvais moment. Il n'y avait donc pas lieu de faire grève."
En outre, le chauffeur a directement été pris en charge par la direction et une plainte a été déposée. Cela, conformément aux règles instaurées avec les syndicats à la suite de la grève menée début février, en raison de divers faits d'agression touchant directement les chauffeurs. Parallèlement, la sécurité du personnel continue d'être renforcée, avec notamment une plus forte présence du service contrôles et une collaboration accrue avec la police.
L'agresseur du chauffeur a été directement privé de liberté après les faits, a encore précisé le parquet de Namur. Il a été entendu par un juge d'instruction dans la journée pour tentative d'extorsion et pourrait être placé sous mandat d'arrêt.